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  • Photo du rédacteurBirgit Munsch

Sortie découverte des plantes sauvages comestibles


Vous savez maintenant qu’au rucher nous avons retrouvé une biodiversité exceptionnelle, vous savez aussi qu’elle prolifère de jour en jour… Cette réussite est le fruit du travail titanesque que nous avons fourni après la déforestation du terrain. Mais là aussi, il m’est venu une évidence : Mes connaissances en la matière sont loin d’être suffisantes pour impulser une exploitation intelligente des ressources. C’est donc dans cette perspective, que je me suis inscrite en août a un atelier « sortie nature » que propose Lucile Zwingelstein, responsable et animatrice de « Histoires d’ Herbes ». Nous avons fais une sortie « découverte des plantes sauvages comestibles » dans les hauteurs du petit village de Sewen près de chez nous. C’est d’ailleurs le dernier village avant la montée du Lac d’Alfeld et le petit Ballon d’Alsace.

Cette sortie m’a enthousiasmée car elle ouvre la porte sur l’étendue de la richesse des plantes qui nous entourent et qui reste à découvrir et à approfondir pour connaître leurs vertus mais aussi leurs dangers potentiels. J’ai découvert que le Plantin peut être mangé lorsque ses feuilles sont jeunes et fraîches mais aussi lorsqu’il est en graine. Que le Sureau arbuste est à consommer cuit et surtout pas cru ! Que l’Achille stop les saignements. Que l’ancêtre de l’épinard se nomme le Chénopode Henri. J’ai aussi découvert la mauve musqué ; l’aspérule odorante pour faire le vin de mai et le millepertuis, qui se reconnaît grâce au milliers de petits trous d’aiguille sur ses feuilles. Nous avons vu l’alchémille qui retient la rosée du matin au creux de ses feuilles et bien d’autres encore. En bref, j’ai touché du doigt un mode de vie extraordinaire, complètement oublié par nos pères et si bien connu par nos grands-pères.De plus Lucile a réalisé cette sortie, qui est une transmission de savoirs, avec une grande délicatesse et un souffle d’engagement qui nous a transporté. C’est donc tout naturellement qu’a l’issue de cette sortie, je lui ai proposé de venir voir ce qui pousse au rucher et ses alentours… Nous avons parcouru le terrain ensemble et cela nous a confirmé que ruche ou rucher est capable, non seulement de recevoir du public, mais aussi d’y faire la découverte de plantes sauvages et comestibles. Nos échanges nous ont amené à imaginer une future sortie au rucher et ses alentours, en lien avec les plantes sauvages comestible et l’art.Nous aurons donc le plaisir de vous offrir pour le calendrier de l’été 2020 un ou deux événements qui aborderont l’art et l’apiculture et/ou l’art et les plantes sauvages comestibles. Je ne manquerai pas de faire des postes complémentaires pour vous inviter à y participer.




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