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Lorsque je travaille la photographie c’est la peinture de Édouard Hopper qui me revient en mémoire, parce qu’il utilise la lumière dans une infinie délicatesse pour faire surgir un éloignement, une sorte d'isolement de l’être représenté.
Attirées  par les troués lumineuses et par la pertinence d’une posture, mes photographies sont le prolongement d’un instant, les visages sont détournés de l’objectif, ils sont regardés alors qu’ils ne nous regardent pas! Ce pose alors la question du sens ? A la manière des grands maîtres de peintures "clair obscur", je m’interroge sur le monde dans lequel je vis. Je capture et met en scène le fruit de mes expériences vécues, parfois lors d’un voyage et ou d'une nouvelle expérience, d'autres fois dans la sphère plus intime de la famille.

Notre rapport à autrui et le poids de nos croyances ainsi que la complexité du langage sont des questions qui parcours mon travail. Je ne donne pas de réponse, si ce n’est un travail qui parle des problèmes sociaux de notre époque tout en étant réminiscence. En fonction de la matière que je récolte la restitution plastique varie entre performance, installation sonore, vidéo et/ou photographie.

Birgit Munsch.

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