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Dans le cadre du thème "I have nothing to say but I say it", Brigitte Munsch a réalisé une installation autour de l’église Sainte Bénigne de Dijon, dont elle a ramené deux éléments : une chaise et un enregistrement audio. Il s’agit de la récitation dans le chœur de l’église du Notre Père en alsacien, mixé en studio de manière à combiner résonance et chuchotement.
Dans cet écart entre la prière dite à haute voix, selon des mots fixés depuis vingt siècles, et la requête intime, est questionnée l’idée d’une liturgie et d’une parole commune à tous les croyants. Les mêmes mots valent-ils pour tous ?
Au même titre que la standardisation des univers de vie, celle des suppliques renvoie à une mélancolie de l’abandon du divin, où ni les mots ni leur destinataire n’ont d’épaisseur. L’alsacien, langue orale traditionnelle, apprise dans l’enfance puis oubliée par l’artiste, exacerbe le sentiment d’affect et de doute pour des mots vidés de leur caractère constructif : sur les briques éparses des formulations collectives, des dialectes perdus, qui restent les fondations de nos fondations, comment bâtir à son tour ? Par l’écho : la résonance de soi à soi et de soi à l’autre."

Audrey Teichmann​.

Expositions collectives "Cabane Cannibale" 1 & 2

Benjamin Artola,

Iouri Camicas,

Nicolas Delprat,

Manuia Faucon,

Noémie Flageul,

Ibai Hernandorena,

Franck Hoursiangou,

Guillaume Josué,
Rachel Labastie,

Béranger Laymond,

Julie Lesgourgues,
Andoni Maillard,

Anne de Nanteuil,

Antonio Rico,
Tristan Robin,

Mickaël Vivier

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